ou comment planter des arbres en conscience, oui mais pas que?
Ça y est je décide de jeter un pavé dans la mare, d’ouvrir des portes ouvertes. Planter des arbres, des feuillus, pour améliorer les conditions de vie dans les villes lors des pics de chaleur et aussi augmenter le taux d’oxygène.
Planter des fruitiers, pour améliorer l’autonomie alimentaire des villes et prioriser le travail de certains paysans comme nous donne l’exemple du développemet de l’agroforesterie.
Tous ces gestes sont nécessaires et louables au coeur de cette prise de conscience collective.
Qui suis je, que puis je faire moi en tant qu’individu pour aider/réagir à cette crise ?
La notion d’urgence est là, planter un arbre est une action concrète, visible et rassurante. L’humain peut voir grandir, embellir son « investissement », c’est sécurisant, c’est rassurant.
Partons d’un principe simple s’il vous le voulez bien : l’Humain n’apprend pas toujours de ces erreurs. Peut on imaginer une seconde ensemble que ces arbres grandissent, fleurissent sans incident ?
Que pourraient ils leur arriver ? Une suite logique les enfants d’aujourd’hui sont les adultes de demain, on peut donc penser de manière logique que ces enfants devenus adultes feront les même action. Couper, Transformer…bref reconduire certaines actions de leurs aînés
Je viens au sujet principal de cette bafiole, le cœur, car au final c’est lui le nerf de la guerre pour ce 21 eme siècle. Suite à ces dernières décennies de patriarcat, ces fameuses 2000 ans d’éducation judéo-chretienne. On s’aperçoit, non sans mal, de notre déconnexion individuelle à notre cœur.
Nous ne savons pas qui nous sommes au fond, nous avons perdu notre sens profond de notre vie. Pourquoi moi, je suis, sur cette Terre ?
De plus nous avons éradiqué ou presque nos émotions, enfin mises sous le tapis de l’entrée avec la poussière, et par de fait nos besoins. Qu’est ce que je ressens suivant les situations qui se présentent à moi, et quel besoin n’a pas de réponse. Car derrière chaque émotion, on trouve un besoin non écouté, non compris. Car comme tu commences à le comprendre, tes besoins sont souverains car toi seul pour les connaître et les reconnaître. L’Humain doit aujourd’hui aller au cœur de lui pour s’aimer, et apprendre à mieux se connaître et ainsi mieux se comprendre.
En allant ainsi vers son cœur, il peut de cette manière aller vers le cœur de l’Autre. Mieux accepter, c’est faire un pas vers l’autre, mettre de la Tolérance dans nos vies. Et ainsi mieux travailler ensemble : cooperer et mutualiser.
Le challenge du 21 eme siècle, c’est bien l’Humain lui même, car nous avons encore beaucoup de choses à mettre en place et à appréhender. Cela demande, un effort individuel pour le bien du collectif.
Et ainsi les futurs adultes ne referont pas certaines erreurs de leurs aînés, en respectant les arbres où tous les ans peut fleurir le renouveau de la planète Terre.
Novembre 2019
